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Une semaine à la télé - Du 07 au 13/04/2018

Une semaine à la télé - Du 07 au 13/04/2018

Vous ne savez pas quoi regarder à la télévision ? La rédaction vous propose chaque semaine sa sélection.

Lundi : Qui veut la peau de Roger Rabbit, les animés s'incrustent dans notre monde

Huit ans avant Space Jam - devenu référence en la matière -, sortait au cinéma Qui veut la peau de Roger Rabbit. Nous étions en 1988 et Robert Zemeckis faisait débarquer des personnages animés aux côtés de vrais acteurs. Le résultat est un film totalement loufoque, très proche de l'univers de Tex Avery et dont les prouesses techniques - pour l'époque - sont assez incroyables. Les trois Oscars (Meilleur montage, Meilleur montage sonore et Meilleurs effets visuels) qui lui ont été décerné ne tombent pas de nulle part. Outre son réalisateur vedette, le film - produit par un certain Steven Spielberg - permet d'apprécier toutes les qualités de Bob Hoskins et Christopher Lloyd - le mythique Doc de Retour vers le futur. A savourer sur France 4.

Mardi : Charles Pathé et Léon Gaumont, aux origines du cinéma

A l'origine, il y eut les frères Lumière, inventeurs du cinématographe et auxquels l'on doit l'un des - si ce n'est le - premiers films au monde : L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, filmé en 1895. La même année sera créé par ces mêmes frères Lumière L'Arroseur arrosé, connu pour être le premier film avec un scénario. Les deux "vues photographiques animées" ne durent même pas une minute mais elles marquent un tournant dans l'histoire du cinéma. Sans tarder, deux hommes vont industrialiser ce nouvel art et - en moins de quinze ans - l'inventer tel qu'on le connaît aujourd'hui, des studios de tournage aux salles obscures. Ils s'appellent Charles Pathé et Léon Gaumont et vont se livrer à une lutte ardue pour dominer ce marché avant que leur passion commune ne soude leur amitié. Arte conte leur histoire ce mardi.

Mercredi : J'ai 10 ans, retour vers le futur pour Michaël Gregorio

Il y a quelques semaines, je vous invitais à regarder le spectacle de Véronic DiCaire. Cette semaine, c'est un autre imitateur qui est mis à l'honneur dans ces colonnes - et avant que France 3 ne le fasse ce vendredi dans Imitateurs, des voix pas comme les autres -, en l'occurrence Michaël Gregorio. Il est l'un des porte-drapeau de la nouvelle génération et fête actuellement ses dix ans de carrière sur scène. M6 vous propose son one man show, dans lequel il imagine son futur mais reprend également les moments marquants de ses premiers spectacles.

Jeudi : Joséphine, de la bande-dessinée au talent de Marilou Berry

Avant d'arriver au cinéma, le personnage de Joséphine est né sous la plume de Pénélope Bagieu, d'abord dans le magazine Femina puis sous forme de bande-dessinée. Joséphine est une trentenaire non mariée et sans enfant mais avec un chat qu'elle a appelé Bradpitt. Quand sa trop parfaite sœur annonce qu'elle va se marier, Joséphine annonce qu'il en est de même pour elle. Un mensonge qui va l'amener dans des situations plus incontrôlables les unes que les autres. Marilou Berry est - comme toujours - superbe et porte cette comédie plaisante à regarder. Elle en a d'ailleurs réalisé la suite - Joséphine s'arrondit - en 2016. En attendant de la découvrir à la télévision, le Joséphine d'Agnès Obadia - premier du nom - sera diffusé ce jeudi par W9.

Vendredi : Passion nazisme sur RMC Découverte

L'on ne compte plus les documentaires sur Hitler et son entourage diffusés sur RMC Découverte. A tel point qu'on est en droit de se demander si une véritable obsession ne se cache pas derrière tout cela. Mais, au-delà de cette question, il faut reconnaître l'importance d'aborder ce sujet pour ne pas oublier l'horreur qu'a été le nazisme et - comme c'est le cas pour Aribert Heim - comment certains ont pu s'en sortir en toute impunité. Aribert Heim, médecin du camp de Mathausen revient sur les odieuses expériences qu'a mené ce "Docteur dans la mort" sur des prisonniers du camp autrichien où il officiait et sa reconversion - avant sa disparition soudaine - après la guerre. Ce documentaire fait un étrange écho à un autre, diffusé dimanche sur LCP. Cobayes humains raconte comment, de nos jours, des laboratoires pharmaceutiques testent leurs médicaments sur des Indiens à qui ils offrent des salaires attirants tout en faisant fit des conséquences que cela peut avoir sur eux. Le devoir de mémoire est d'une importance capitale, preuve en est au travers de ces deux documents.

Samedi : L'Eurovision est là

C'est l'événement musical le plus important au monde et c'est aussi le meilleur moyen de réviser sa géopolitique européenne. Le Concours Eurovision de la Chanson se déroulera cette année à Lisbonne (Portugal), suite à la victoire en 2017 de Salvador Sobral. Côté francais, c'est le duo Madame Monsieur - ce n'est pas le début d'une blague - qui nous représentera avec son titre Mercy, hommage aux migrants. Les deux complices avaient été choisi en janvier dernier par un panel de jurés internationaux et par le vote du public de France 2. Comme chaque année - excepté en 2016 avec Amir -, c'est de loin que la France devrait regarder se dévoiler le futur vainqueur du concours. Quant à l'animation, on ne peut que regretter la mise à l'écart de Marianne James, remplacée aux côtés de Stéphane Bern par Christophe Willem et Alma - représentante de la France en 2017. Reste à parier que, face à la finale de The Voice - et contrairement à ce que l'on avait pu voir en début d'année -, c'est bel et bien l'Eurovision et France 2 qui attireront le plus le public.

Dimanche : Gladiator, incontournable

Il est difficile de résumer l'empreinte de Gladiator dans le cinéma en quelques lignes. Élément phare de la filmographie d'un réalisateur, Ridley Scott, véritable monument d'Hollywood dont le succès à de quoi en faire saliver plus d'un, mettant aux prises les deux grands acteurs que sont Russel Crowe et Joaquin Phoenix et qui a reçu une pluie de nominations et de récompenses, Gladiator est un péplum retraçant la lutte pour le pouvoir entre Maximus et Commode. Son seul point faible sera - comme il est de coutume avec les films historiques - une distorsion de la réalité à des fins scénaristiques. (ATTENTION : Ce qui va suivre pourrait s'apparenter à des spoilers si ce n'était une leçon d'Histoire.) Exemples les plus marquants, la mort de Marc Aurèle (Richard Harris - aka. le Dumbledore des deux premiers Harry Potter) qui n'a pas été assassiné par son fils Commode (Joaquin Phoenix) qui n'est également pas mort comme décrit dans le film. A noter que c'est la première fois que Ridley Scott avait du faire face à une situation mettant en danger la suite de son tournage. Dix-sept ans avant le remplacement au pied levé de Kevin Spacey - accusé d'agressions sexuelles - dans Tout l'argent du monde, il avait en effet du composer avec le décès d'Oliver Reed alors que celui-ci n'avait pas tourné toutes ses scènes. La solution était finalement venue d'un masque numérique, le réalisateur greffant ainsi le visage de l'acteur sur le corps d'un autre. Un immanquable à regarder sur TFX.

A vos télécommandes !

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